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je2010angers
Description du blog :
Suivi de l'organisation de la Journée d'étude des master 2 histoire et métiers des archives d'Angers
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
02.11.2009
Dernière mise à jour :
11.02.2010

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Interview de Jean Chevalier

Publié le 21/11/2009 à 18:49 par je2010angers

Jean Chevalier a été président de l'association des étudiants diplômés en archivistique d'Angers (AEDAA) de 1999 à 2002. Il a suivi le cursus universitaire en archivistique à l'Université d'Angers avant d'intégrer les Aarchives départementales de Maine-et-Loire où il s'occupe actuellement du service des archives contemporaines. Il a bien voulu répondre à nos questions sur sa situation professionnelle et sur le rôle qu'il a pu avoir dans l'association.

 

1- Pourriez-vous nous présenter votre parcours et votre situation actuelle ? 

 

 « Vaste question. Pour autant mon parcours reste assez classique. À la fin de mon DEUG (diplôme d’études universitaires générales) d'histoire à l’université d’Angers, on nous a proposé d’intégrer une nouvelle formation consacrée aux métiers des archives. Ne voulant pas me fermer de portes, et n’ayant pas de projet professionnel réellement abouti, l’opportunité me semblait plutôt intéressante ; on a toujours besoin d’archives ! Néanmoins, à la fin de la licence d’histoire, j’ai préféré opter pour une maîtrise d’histoire contemporaine « classique » (alors que les maîtrises d’archivistique venaient de se mettre en place). Le travail de recherche m’a beaucoup plu. Certes les archives y occupent une grande place, mais l’envie d’étudier les documents sans me « limiter » au simple classement des archives m’a fait longuement hésiter entre un bac + 5 orienté recherche ou un bac + 5 professionnel. Un DEA (diplôme d’études approfondies) sans thèse n’avait pas beaucoup de sens et l’envie d’entrer rapidement dans la vie professionnelle m’a décidé à candidater pour le DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) Archives de l’Université d’Angers. Une année riche en apprentissage, en travail fourni aussi. Mais cette année fut aussi un tremplin vers la vie active. Le stage de fin d’étude donnait bien la tonalité et l’enjeu de l’année : qu’on le regrette ou non, nous ne pourrions rester étudiants toute notre vie. Avec un petit faible pour le secteur public, je me suis inscrit au concours d’assistant de conservation du patrimoine et j’ai eu la chance de le réussir. Tant et si bien que, le stage tout juste terminé, je faisais mes premiers pas d’archiviste aux Archives départementales du Morbihan, plus particulièrement en charge des activités culturelles. Quelques temps plus tard, je tentais le concours d’attaché de conservation du patrimoine que je ratais allègrement. Déçu mais pas découragé, je tentais alors le concours de catégorie B+ et je le réussis. L’obtention de ce nouveau concours me donna alors l’occasion de changer mes horizons. Angevin de cœur et d’origine, je postulais alors sur un poste vacant aux Archives départementales de Maine-et-Loire où je fus retenu pour y travailler sur les fonds d’archives d’origine privée. J’ai exercé ces fonctions pendant 3ans et demi avant que la directrice me demande de prendre en charge la responsabilité d’une partie des fonds contemporains. Fonction que j’occupe toujours aujourd’hui et que le concours d’attaché de conservation du patrimoine que j’ai réussi entre temps n’a pas modifié. Votre question portant aussi sur ma situation professionnelle actuelle, il me faut préciser que, à la faveur d’une évolution de l’organigramme des Archives départementales, j’assume également depuis peu la fonction de Chef d’unité en charge des Relations avec les producteurs d’archives publiques, équipe de cinq personnes qui concourent à l’assistance, au conseil et à la collecte des archives publiques communales et administratives ainsi que la mise à la disposition des lecteurs des archives ainsi collectées. »


2 - Quel rôle avez-vous joué au niveau de l'AEDAA ?

 

« J’ai exercé la fonction de vice-président de l’association pendant une année, et puis le poste de président pendant trois années (1999-2002). J’ai eu la chance d’avoir été entouré par toute une équipe très active et très stable ce qui nous a permis, du moins je l’espère, de contribuer à renforcer le lien entre les étudiants, les jeunes diplômés et les professionnels. Je reconnais aussi que mes missions de président étaient plus faciles à assumer du fait de ma présence à Angers, simplifiant les contacts avec les étudiants et les responsables de la formation. J’ai ensuite quitté mes fonctions… pour déjà laisser la place à d’autres ! Mais aussi pour des raisons personnelles qui m’ont fait me consacrer à d’autres projets. »

 

3 - Pour vous quelles sont les missions de l'AEDAA ? 

 

 « Pour moi les missions de l’AEDAA sont impossibles à réaliser. Imaginez !! L’idée est de rassembler à la fois des étudiants (en facilitant leur intégration au sein de l’université), des jeunes professionnels (en les aidant dans la recherche de leur premier emploi) et des diplômés (en maintenant un lien entre les anciens de la formation et en mutualisant les expériences de chacun). Trois publics différents, aux motivations très spécifiques : un objectif impossible à réaliser. Un réel défi à relever, et s’est ce chalenge justement qui est intéressant ! »

 

4 - Pourquoi l'AEDAA soutient-elle l'organisation de la journée d'étude ? 

 

 « Je me souviens très bien ! J’étais président lors de la première journée d’étude. La difficulté pour les étudiants de master2 (DESS à l’époque) était de pouvoir bénéficier des subventions alors qu’ils n’étaient pas constitués en association. La solution qui paraissait la plus évidente, était que les étudiants de DESS créent chaque année une association et la dissolvent en fin d’année étudiante, et ainsi de suite. La solution paraissait d’autant plus ubuesque que 100 % des étudiants de master étaient adhérents de l’AEDAA. Donc, en accord avec Valérie Poinsotte (la responsable de formation de l’époque) il a été décidé que l’AEDAA servirait de « banque » aux étudiants de DESS. Nous avions créé une ligne budgétaire spécifique dans la comptabilité de l'association et le trésorier se chargeait d’encaisser les chèques d’inscription, de suivre les demandes de subventions et leur versement. Il est vrai que tout ce suivi demandait beaucoup de travail et de responsabilité à l’association, mais, à l’époque, cette solution nous semblait être la plus simple pour permettre aux étudiants de bénéficier des subventions. »